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Premier épisode de cette Saga que l'on va tenter de vous faire découvrir ou re-vivre. Le football n'a pas attendu les récents duels de feu, Barça-Real pour connaitre des matchs historiques. Commençons par le Brésil de 1970. Aaaaah, ce Brésil, Jairzinho, Rivelino, Pelé, Tostao... Montons dans la Doloréane de Marty McFly au Mexique, lors de l'été 1970.

Premier Tour : La surprise Jairzinho, "Flash" Gordon Banks, l'inspiration de Pelé
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Lors de cette Coupe du Monde, qui avait encore pour  nom "Le Trophée Jules Rimet", le Brésil emmené déjà par Mario Zagallo, arrive remonté comme une pendule après l'édition complètement ratée de 1966. Avec un Pelé au summum de sa carrière, à 29 ans la Selecao est sacrément armé. Lors de son premier match de phase de poule, les Brésiliens mettent tout le monde d'accord avec un 4 à 1 face aux Tchecoslovaques, qui à l'époque n'était pas des peintres ! D'ailleurs, lors de ce match, Pelé aurait pu être l'auteur DU but de cette Coupe du Monde, avec un lob de plus de 50 mètres. Pour ton petit plaisir, la vidéo est ci dessous.

Cette phase de poule va d'ailleurs connaitre une des plus célèbres citations de Pelé à propos de Gordon Banks " J'ai marqué, mais Banks me l'a arrêté." Sur un service de Jairzinho, le numéro 10 brésilien smatche une tête que tout le monde voit dedans. Encore aujourd'hui, les scientifiques se penchent sur la probabilité de cet arrêt.

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Au terme d'une phase de poule maitrisée haut la main, 3 matchs, 3 victoires, 8 buts marqués, 3 encaissés, le Brésil attaque les 1/4 de finales en totale confiance. Dans cette équipe de 1970, se révèle un bonhomme, qui ose voler la vedette à Pelé : Jairzinho. Lors de ce premier tour, le Brésilien est tout simplement énorme, 4 buts, des "cassages" de reins qui rendraient Anderson Silva pour un enfant de coeur.

Deuxième tour : Pelé et son faux but, Carlos Alberto, la virgule Nike de Rivelino.
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Donc, place au 1/4, avec le prochain obstacle : Le Pérou. Là encore, le Brésil se montre intraitable. La moustache de Rivelino décide elle aussi de sortir la gachette (comme si Jairzinho et Pelé ne marquaient pas assez). 90 minutes plus tard, les Brésiliens l'emportent 4 à 2. Malgré le lourd score que les Péruviens de Cubillas, vont subir, ce match sera un rappel à l’ordre pour la Selecao qui jouera ce match trop facile (le deuxième but des Péruviens en témoigne).

Place à la demie finale ! L'Uruguay. L'équipe qui aura fait pleurer le Papa du Roi Pelé lors de la Coupe du Monde 1950. Pour la petite histoire, Pelé verra son père, pour la première fois en larme lors de la défaite de la finale 1950 qui opposa le Brésil et l'Uruguay.

Surprise ! les Uruguayens ouvrent la marque grâce à Cubilla dès la 11e minute avec la complicité d'un Felix très peu inspiré (qui ne l'a sans doute jamais été d'ailleurs). Le Brésil peut-il alors se faire éliminer ? Lui, l'hypra-favoris de cette épreuve. Bon, visiblement, la Selecao n'aime pas le suspens, Clodoaldo, le libéro brésilien s'autorise une montée, qu'Osvaldo Piazza ne renierait pas, et va nous planter un but rageur, qui relance son équipe juste avant la fin de la première mi temps. A partir de là, tout ira vite, trop vite pour la Celeste, qui sera totalement désemparée face à la rapidité des Brésiliens qui l'emporteront au final 3 à 1.

Précedemment, nous avons vu que Pelé aurait pu marquer le but de cette coupe du monde, dans ce match là, le Roi aurait pu marquer LE but de LA Coupe du Monde. Une inspiration de génie, qui va donner un frisson un tout un stade, telespectateur, commentateur, journaliste, ramasseur de balle, oiseau présent au moment de cette action. Plutôt que de la décrire, il vaut mieux la regarder, et se taire face à l'inspiration du Roi Pelé (vidéo ci dessous)
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La finale, enfin. L'Italie se présente en tant que dernier adversaire, pouvant faire tomber un Brésil qui semble tout simplement imbattable. Logiquement, les hommes de Mario Zagallo, ouvrent le score grâce à Pelé, sur une détente qui rendrait jaloux CR7. Malheureusement, les Brésiliens sont trop joueurs, trop facile, et se font surprendre sur une contre attaque dû à une perte de balle stupide (une aile de pigeon, surement un parent de Daniel Congré), et Boninsegna égalise.

Le match est serré, les Italiens maitrisent déjà à merveille le Catenaccio, les Rivelino, Jairzinho, et Pelé n'arrivent pas à trouver la faille. La lumière va venir d'un miracle. Gérson, le besogneux de l'équipe lumière de ce Brésil 1970, joueur de l'ombre par excellence, nous sort une frappe limpide des 20 mètres qui va totalement libérer ses coéquipiers. Jairzinho, encore lui, va enfoncer le clou dans son style si particulier, sur un amour de remise de la part de Pelé.

A 3 à 1, les Brésiliens ont une main, et 4 doigts posés sur le trophée Jules Rimet. Ils se permettent des choses qui vont tout simplement faire rêver le public de Mexico. Rivelino se fait plaisir en sortant la première virgule aux yeux du monde (2,28 dans la vidéo). Clodoaldo montre aux Italiens à quoi ressemble le jeu de jambe de la Samba, et Pelé toujours lui, décale parfaitement Carlos Alberto sur une passe que seul lui pouvait voir, pour cloturer la marque sur un score de 4 buts à 1.

Cette édition 1970 va définitivement médiatiser la Coupe du Monde et le football. Le Brésil certes, avec son équipe de rêve aura eu un rôle prépondérant, mais ce sont surtout ces matchs de légendes (Brésil - Uruguay, Italie - Allemagne pour ne citer qu'eux) qui feront de la Coupe du Monde 1970, une des plus belles épreuves que cette compétition ait connue.

    José
12/4/2013 03:35:38 pm

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