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Ô toi supporter, Ô toi fan de football, Ô toi groupie des joueurs les plus sexy, Ô toi footix planqué derrière ton écran, ce site, ces articles, et en particulier CET article est fait pour toi. T’es pas sans savoir qu’il y a quelques semaines, y’a le playboy top model du monde du football, David Backham, qui a signé à Paris Saint-Germain, et que la presse en a fait l’histoire de l’année 2013. Alors oui, ca a fait coulé beaucoup d’encre, t’as vu sa tête sous toutes les coutures sur canal plus, infosport, Bein Sport, même TF1 s’y est mis mais ce qui est grave dans tout ça, c’est qu’en France, on s’est quand même demandé si c’était intéressant en termes de football de le faire venir en France. Du côté des footballogues, je n’te le cache pas, ça nous a choqués au plus haut point. Du coup on s’est nous aussi posé la question, les vieux dans l’foot, est-ce que ca vaut l’coup ?

Premier constat : la France capricieuse.
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Alors oui, on aimerait bien avoir la réponse, pourquoi il n’y a qu’en France qu’on OSE se poser de telles questions ? Faut quand même savoir faire la différence entre un Backham de 37 ans, et un Roudet en fin de carrière. Parce que oui, David Beckham ne vient que pour cinq mois, oui, son apport côté marketing du PSG sera surement impressionant, oui, il va remplir le Parc des Princes des toutes les groupies que t’as l’habitude de croiser dans le RER. Mais Beckham, c’est qui ? C’est un footballeur PROFESSIONNEL, et c’est pas n’importe qui qui le confirme, Zinedine Zidane, oui Monsieur : « Beckham c’est le premier arrivé sur le terrain, à l’entrainement il arrive 45 minutes avant, et il repart  45 minutes après la fin. » prends ca dans tes dents, journaliste people. Beckham c’est deux continents, les cinq championnats européens, cinq titres de champion d’Angleterre, un titre de champion d’Espagne, une supercoupe d’Espagne, quelques Cup par-ci par-la, et quelques titres en MLS. Beckham c’est la pate la plus affutée d’Europe, tireur de coups francs légen… wait for it… Dary, des passes lumineuses (cinq fois meilleur passeur en Angleterre, une fois en Espagne), des situations débloquées par dizaines… bref le football vrai.

Allez donc savoir pourquoi en France on boude notre plaisir, peut-être qu’on préfère nos petits jeunes à nous, ces mecs la qui prefèrent se taper des escorts en soirée, sortir en boîte des veilles de match, insulter des entraineurs ou critiquer l’équipe nationale (Nasri ? nan connais pas…).


Second constat : les vieux d’Europe, toujours au top ?
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Si en France on a du mal a se faire à l’idée que les vieux peuvent réellement apporter une plus-value à notre championnat et nos petites équipes, dans les autres championnats européens, c’est loin d’être le cas. Petit tour d’horizon des « patrons » d’Europe.



L’Italie :

Andrea Pirlo, l’incontournable. L’homme de 33 ans aux 95 sélections sous le maillot de l’Italie ne cesse de nous surprendre. Après un euro 2012 très remarqué avec l’Italie, et un retour en grâce avec la Juventus de Turin, Andrea Pirlo continue de nous régaler des ses passes, à visée laser, téléguidées, tout ce que vous voudrez. Pirlo, depuis le début de la saison, c’est 21 matchs joués, 5 buts et 3 passes décisives. C’est pas des statistiques qui cassent trois pattes à un canard, mais c’est sans compter sur l’influence du barbu dans l’entrejeu italien, sa clairvoyance, mais aussi son importance sur les coups de pieds arretés.

Francesco Totti, le huitième roi de Rome. OH MY GAD. Comment ne pas citer Francesco Totti, l’homme de 36 ans, qui a tout donné pour l’AS Rome, et aux 58 matchs en séléction italienne, l’homme aux buts d’anthologie. Cette saison, c’est plutôt cool, en seulement 23 matchs, il a marqué 9 buts et réalisé 8 passes décisives. Dont ce petit bijou, un pétard plein de spontaneïté, il y a seulement quelques jours face à la Juve

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L’Angleterre :

Ryan Giggs, Daddy’s home. Ouep, Monsieur Ryan Giggs c’est la classe, le seul mec qui pendant un huitième de finale de ligue des champions face au Real de Madrid, recoit une standing Ovation de tout le peuple madrilène lors de son entrée en jeu, à 39 ans, c’est propre. Alors en Italie il y a Totti à la Roma, en Angleterre, c’est Giggs à Manchester United. Bon faut dire qu’avec ses 13 titres de champion de Premier League, ses 2 champion’s league, et ses deux finales de champion’s league, il a pas grand-chose à lui envier.

Steven Gerrard, Redman, pour les intimes. L’homme de 32 ans aux 101 capes en équipe nationale à un pied  qui fait envie à plus d’un. Qui n’a pas déjà vibré (pour ne pas dire Band….) sur une passe du numéro 8 des reds de Liverpool, en tout cas, j’peux vous garantir que du coté des footballogues, c’est des mi-molles assurées. Et que parler de la frappe de Gerrard, digne d’une KARTEUFEUL allemande, sur tous points. Cette année, Steven, c’est déjà 8 buts et 9 passes décisives, pas mal l’ancien.

L’Espagne :

Javier Saviola, the travellers. C’est vrai que l’Espagne est un championnat jeune, il domine certainement le monde du football par le nombre de jeunes talents qu’il nous sort tous les ans. Mais il y a quand même de sacrés pépites loin de la maison de retraite. Et Javier Saviola en fait partie, le petit argentin de 31 ans aux 40 sélections argentine, qui a déjà marqué 7 buts cette saison et réalisé 2 passes décisives a bien rebondi du coté de Malage, probablement attiré par le projet ambitieux du club (pour ne pas citer les dollars…). Faut dire que Saviola, il en a fait des clubs, Barcelone, le Real Madrid, Monaco, River Plate… il a un sacré carnet de voyages.
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Xavi, le métronome. L’homme de 33 ans, qui avec Andres Iniesta forme probablement la paire la plus attractive et complémentaire d’Europe. Cette année, c’est 5 buts et 5 passes décisives en 22 matchs de Liga. Mais Xavi, c’est avant tout 119 selections sous le maillot espagnol, c’est un peu lui qui porte cette génération dorée, qui a remporté l’Euro et le Mondial en 2008 et 2010.

Alors oui, on pourrait en citer tellement d’autres, les Franck Lampard, Ronaldinho, Buffon, Raul, ces joueurs qui nous ont régalés et qui ferait tellement de bien à notre championnat. Du coté des footballogues, je pense qu’on est unanimes, on les signe quand ils veulent, quitte à les payer avec des boites de lasagnes findus au cheval, l’important c’est de briller.


Footballistiquement votre, Eto.




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